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Risques liés à la chirurgie

Nous ne parlerons ici que des risques liés à la chirurgie sans évoquer les risques généraux, liés à l’anesthésie, qui sont expliqués lors de la consultation d’anesthésie.

Les risques liés à la pose d’une Prothèse Totale de Hanche

Les complications sont rares, et ne doivent pas vous faire oublier que, dans la grande majorité des cas, une prothèse totale de hanche vous permettra de mener une vie normale.

 

Certaines sont potentiellement graves, et peuvent mettre en péril la fonction de la hanche, soit même parfois  présenter un risque vital. Elles sont plus fréquentes chez les patients en surcharge pondérale et il est toujours souhaitable de réduire un surpoids avant l’opération.

Le tabagisme triple une partie de ces risques, et un arrêt complet est fortement recommandé au moins 6 semaines avant l’opération.

 

Sans être exhaustif, les plus fréquentes sont :

 

- Une infection de la prothèse

Le taux d’infection sur prothèse est, dans la littérature, actuellement autour de 1%.

Malgré toutes les précautions prises par tout le personnel pendant votre séjour, ce risque reste présent.

Un chapitre entier y est consacré ici.

 

- Une phlébite (caillot de sang qui se forme dans les veines des jambes et des cuisses), qui peut exceptionnellement se compliquer d’une embolie pulmonaire (quand le caillot remonte au niveau des poumons et bouche le réseau artériel pulmonaire, entrainant parfois le décès). L’utilisation systématique des anticoagulants diminue fortement ce risque. Le risque existe pendant 6 semaines après l’opération, justifiant l’utilisation des anticoagulants pendant toute cette période.

 

- Un hématome, conséquence de l’intervention et des anticoagulants. Il est rare d’avoir besoin de réopérer pour l’évacuer, mais ceci est parfois décidé pour limiter le risque d’infection et de paralysie du nerf sciatique.

 

- Une luxation (déboîtement) de la prothèse, du fait d’un faux mouvement. Dans les premières semaines après l’intervention, les muscles et les ligaments ne permettent pas de coapter les deux versants de l’articulation de manière parfaite. Un apprentissage des mouvements à éviter est la base de la rééducation. Après 3 mois, le risque devient très faible.

 

- Une rétention urinaire nécessitant un sondage (le plus souvent quelques jours).

 

- Des troubles sensitifs autour de la cicatrice qui en général s’amendent au cours de la première année.

 

- Des douleurs résiduelles périarticulaires, parfois sans que l’on en comprenne l’explication. Quelques causes sont cependant connues : des douleurs d’origine lombosacrée, des douleurs par mauvaise fixation des implants dans l’os par non repousse osseuse dans l’année post-opératoire, des douleurs de tendinite par des exercices trop rapides ou intensifs en rééducation (le plus fréquemment).

 

- Une inégalité de longueur des membres inférieurs

Elle peut être limitée dans sa fréquence et dans son importance par l’utilisation d’un système de contrôle de l’intervention par un système informatique (appelé navigation).

Parfois, il est nécessaire de « tricher » dans la hanche, en augmentant la taille de la prothèse pour obtenir une bonne tension musculaire ou un bon calage osseux. Cela joue sur la longueur.

Pour résumer, il vaut mieux une hanche stable, au prix d’une inégalité de longueur, que l’on compensera par une talonnette, que d’avoir les 2 membres inférieurs à la bonne longueur avec une hanche qui va se luxer au premier faux mouvement. L’aide de la navigation est précieuse pour maîtriser ces paramètres.

 

- La paralysie d’un nerf du membre opéré.

Le nerf sciatique passe juste en arrière de la hanche et peut être traumatisé lors du l’intervention, le plus souvent lorsque l’on déboite ou que l’on remet en place la hanche, car cela exerce des tensions sur le nerf sciatique.

La paralysie peut être complète ou partielle, et ne récupère que dans 3 cas sur 4.

 

- L’usure et le descellement de la prothèse, nécessitant son changement.

 

De manière exceptionnelle (moins de 1%) :

- Une embolie graisseuse par migration de la moelle osseuse dans la circulation sanguine pendant l’implantation de la prothèse.

- Une fracture du fémur lors des manœuvres opératoires.

Le fémur peut se fendre lors du passage des râpes préparant la loge de la prothèse définitive. Cela arrive le plus souvent quand l’os est de mauvaise qualité (ostéoporose) ou avec une anatomie particulière. Il se répare par des cerclages métalliques ou des plaques. L’os se consolide progressivement et ne met pas en péril la réussite finale de l’intervention. La seule différence est une reprise différée de l’appui (souvent six semaines).

- Une escarre due à la position allongée prolongée, que l’on prévient par des massages pluriquotidiens.

- La décompensation d’une artérite (artères bouchées) des membres inférieurs.

- Une allergie aux matériaux utilisés.

- Un défaut d’appairage entre les différentes pièces composant la prothèse.

Les risques liés à la pose d’une Prothèse de Genou

Les complications sont rares, et ne doivent pas vous faire oublier que, dans la grande majorité des cas, une prothèse totale de hanche vous permettra de mener une vie normale.

 

Certaines sont potentiellement graves, et peuvent mettre en péril la fonction de la hanche, soit même parfois  présenter un risque vital. Elles sont plus fréquentes chez les patients en surcharge pondérale et il est toujours souhaitable de réduire un surpoids avant l’opération.

Le tabagisme triple une partie de ces risques, et un arrêt complet est fortement recommandé au moins 6 semaines avant l’opération.

 

Sans être exhaustif, les plus fréquentes sont :

 

- Une infection de la prothèse

Le taux d’infection sur prothèse est, dans la littérature, actuellement autour de 1%.

Malgré toutes les précautions prises par tout le personnel pendant votre séjour, ce risque reste présent.

Un chapitre entier y est consacré ici.

 

- Une algo-neuro-dystrophie

Complication également redoutée car elle handicape beaucoup les patients, avec des douleurs majorées et parfois une raideur nécessitant secondairement une ré-opération. L’origine en est mal connue, plusieurs facteurs entrent en jeu, en particulier le stress du patient. L’évolution est longue, plusieurs mois à années. Plusieurs thérapeutiques peuvent être proposées, avec des résultats aléatoires.

 

- Une raideur du genou

Conséquence le plus souvent d’un défaut de rééducation, il peut être également un signe frustre d’algodystrophie. Il est parfois nécessaire de ré-intervenir secondairement pour aider le genou à plier (hospitalisation de quelques jours suivi d’un séjour en centre de rééducation).

 

- Une phlébite (caillot de sang qui se forme dans les veines des jambes et des cuisses), qui peut exceptionnellement se compliquer d’une embolie pulmonaire (quand le caillot remonte au niveau des poumons et bouche le réseau artériel pulmonaire, entrainant parfois le décès). L’utilisation systématique des anticoagulants diminue fortement ce risque. Le risque existe pendant 4 à 6 semaines après l’opération, justifiant l’utilisation des anticoagulants pendant toute cette période.

 

- Un hématome, conséquence de l’intervention et des anticoagulants. Il est rare d’avoir besoin de réopérer pour l’évacuer, mais ceci est parfois décidé pour limiter le risque d’infection et de nécrose cutanée.

  

- Une rétention urinaire nécessitant un sondage (le plus souvent quelques jours).

 

- Des troubles sensitifs autour de la cicatrice, très fréquents, qui en général sont limités à la cicatrice et à la face externe du genou opéré. Cette insensibilité est régressive dans seulement 50% des cas, en un an.

 

- Des douleurs résiduelles périarticulaires, parfois sans que l’on en comprenne l’explication. Quelques causes sont cependant connues : des douleurs de hanche ou de dos, des douleurs par mauvaise fixation des implants dans l’os par non repousse osseuse dans l’année post-opératoire, des douleurs de tendinite par des exercices trop rapides ou intensifs en rééducation, conflits entre la prothèse et les tendons autour d’elle.

 

- Une jambe pas totalement droite (désaxée)

La pose d’une prothèse de genou ne ré-axe pas forcément la jambe complètement, car certains ligaments autour du genou peuvent être rétractés ou distendus avant l’intervention, nécessitant un compromis entre axe du membre inférieur et stabilité du genou.

 

- L’usure et le descellement de la prothèse, nécessitant son changement.

 

De manière exceptionnelle (moins de 1%) :

- Une embolie graisseuse par migration de la moelle osseuse dans la circulation sanguine pendant l’implantation de la prothèse.

- La paralysie d’un nerf du membre opéré.

- Une fracture du fémur ou du tibia lors des manœuvres opératoires.

- Une escarre due à la position allongée prolongée, que l’on prévient par des massages pluriquotidiens.

- La décompensation d’une artérite (artères bouchées) des membres inférieurs, ou une plaie vasculaire durant l’opération. Il est parfois nécessaire de devoir intervenir rapidement, avec un chirurgien vasculaire, pour sauver la jambe.

- Une allergie aux matériaux utilisés.

Les risques liés à la réalisation d’une Ligamentoplastie du Genou

Les complications sont rares, et ne doivent pas vous faire oublier que, dans la grande majorité des cas, une prothèse totale de hanche vous permettra de mener une vie normale.

 

Certaines sont potentiellement graves, et peuvent mettre en péril la fonction de la hanche, soit même parfois  présenter un risque vital. Elles sont plus fréquentes chez les patients en surcharge pondérale et il est toujours souhaitable de réduire un surpoids avant l’opération.

Le tabagisme triple une partie de ces risques, et un arrêt complet est fortement recommandé au moins 6 semaines avant l’opération.

 

Sans être exhaustif, les plus fréquentes sont :

 

- Une infection du genou opéré

Le taux d’infection sur prothèse est, dans la littérature, actuellement autour de 1%.

Malgré toutes les précautions prises par tout le personnel pendant votre séjour, ce risque reste présent.

Un chapitre entier y est consacré ici.

 

- Une algo-neuro-dystrophie

Complication également redoutée car elle handicape beaucoup les patients, avec des douleurs majorées et parfois une raideur nécessitant secondairement une ré-opération. L’origine en est mal connue, plusieurs facteurs entrent en jeu, en particulier le stress du patient. L’évolution est longue, plusieurs mois à années. Plusieurs thérapeutiques peuvent être proposées, avec des résultats aléatoires.

 

- Une raideur du genou

Conséquence le plus souvent d’un défaut de rééducation, il peut être également un signe frustre d’algodystrophie. Il est parfois nécessaire de ré-intervenir secondairement pour aider le genou à plier (hospitalisation de quelques jours suivi d’un séjour en centre de rééducation).

 

- Un syndrome du cyclope

En cas de défaut de rééducation initiale, une masse de tissus peut se créer en avant du ligament reconstruit, empêchant l’extension complète. Cela entraîne des douleurs modérées, des craquements et un déficit d’extension de quelques degrés. L’IRM confirme souvent le diagnostic (« œil » au milieu du genou donnant son nom au phénomène). La solution souvent proposée est de réopérer pour retirer cette masse tissulaire, au moyen d’une courte arthroscopie.

 

- Une phlébite (caillot de sang qui se forme dans les veines des jambes et des cuisses), qui peut exceptionnellement se compliquer d’une embolie pulmonaire (quand le caillot remonte au niveau des poumons et bouche le réseau artériel pulmonaire, entrainant parfois le décès). L’utilisation systématique des anticoagulants diminue fortement ce risque. Le risque existe pendant 3 semaines après l’opération, justifiant l’utilisation des anticoagulants pendant toute cette période.

 

- Un hématome, conséquence de l’intervention et des anticoagulants. Il est rare d’avoir besoin de réopérer pour l’évacuer, mais ceci est parfois décidé pour limiter le risque d’infection et de nécrose cutanée.

  

- Une rétention urinaire nécessitant un sondage (le plus souvent quelques jours).

 

- Des troubles sensitifs autour de la cicatrice, très fréquents, qui en général sont limités à la cicatrice mais peuvent parfois s’étendre sur la face antérieure de la jambe. Cette insensibilité est régressive dans seulement la majorité des cas, en un an.

 

- Des douleurs résiduelles périarticulaires, parfois sans que l’on en comprenne l’explication. Parfois ces douleurs sont présentes jusqu’à la récupération complète de la musculature.

 

- Une non-cicatrisation des ménisques, ou une lésion méniscale à distance de la chirurgie,

nécessitant parfois une ré-intervention pour retirer ou suturer le ménisque. 

 

- Une nouvelle rupture du ligament reconstruit, exceptionnel avec les techniques modernes.

 

- Une gêne en lien avec les vis, nécessitant leur retrait secondaire.

Les risques liés à la réalisation d’une Arthroscopie du Genou

Les complications sont rares, et ne doivent pas vous faire oublier que, dans la grande majorité des cas, une prothèse totale de hanche vous permettra de mener une vie normale.

 

Certaines sont potentiellement graves, et peuvent mettre en péril la fonction de la hanche, soit même parfois  présenter un risque vital. Elles sont plus fréquentes chez les patients en surcharge pondérale et il est toujours souhaitable de réduire un surpoids avant l’opération.

Le tabagisme triple une partie de ces risques, et un arrêt complet est fortement recommandé au moins 6 semaines avant l’opération.

 

Sans être exhaustif, les plus fréquentes sont :

 

- Une infection du genou opéré

Le taux d’infection sur prothèse est, dans la littérature, actuellement autour de 1%.

Malgré toutes les précautions prises par tout le personnel pendant votre séjour, ce risque reste présent.

Un chapitre entier y est consacré ici.

 

- Une algo-neuro-dystrophie

Complication également redoutée car elle handicape beaucoup les patients, avec des douleurs majorées et parfois une raideur nécessitant secondairement une ré-opération. L’origine en est mal connue, plusieurs facteurs entrent en jeu, en particulier le stress du patient. L’évolution est longue, plusieurs mois à années. Plusieurs thérapeutiques peuvent être proposées, avec des résultats aléatoires.

 

- Une raideur du genou

Conséquence le plus souvent d’un défaut de rééducation, il peut être également un signe frustre d’algodystrophie. Il est parfois nécessaire de ré-intervenir secondairement pour aider le genou à plier (hospitalisation de quelques jours suivi d’un séjour en centre de rééducation).

 

- Une phlébite (caillot de sang qui se forme dans les veines des jambes et des cuisses), qui peut exceptionnellement se compliquer d’une embolie pulmonaire (quand le caillot remonte au niveau des poumons et bouche le réseau artériel pulmonaire, entrainant parfois le décès). Les anticoagulants diminuent ce risque, qui existe pendant 1 à 2 semaines après l’opération, justifiant parfois leur utilisation (les sociétés savantes, en particulier la Société Française d’Anesthésie-Réanimation ne recommande plus l’utilisation d’anticoagulants cependant chez les patients sans antécédents).

 

- Un hématome, conséquence de l’intervention et des anticoagulants. Il est rare d’avoir besoin de réopérer pour l’évacuer, mais ceci est parfois décidé pour limiter le risque d’infection et réduire la douleur.

  

- Une rétention urinaire nécessitant un sondage (le plus souvent quelques jours).

 

- Des troubles sensitifs autour de la cicatrice, très fréquents, qui en général sont limités à la cicatrice mais peuvent parfois s’étendre sur la face antérieure de la jambe. Cette insensibilité est régressive dans seulement la majorité des cas, en un an.

 

- Des douleurs résiduelles périarticulaires, parfois sans que l’on en comprenne l’explication. Parfois ces douleurs sont présentes jusqu’à la récupération complète de la musculature.

 

- Une non-cicatrisation des ménisques, ou une lésion méniscale à distance de la chirurgie,

nécessitant parfois une ré-intervention pour retirer ou suturer le ménisque. 

Le risque d'infection

Le taux d’infection sur prothèse est, dans la littérature, actuellement autour de 1%.
 

On sépare les infections en trois types, suivant qu’elles soient survenues avant, pendant, ou après l’intervention.
 
Infection survenue avant l’intervention

Il s’agit de patients ayant un antécédent d’infection au niveau du site opératoire (ostéo-arthrite). La mise en place d’une prothèse peut « réveiller » une infection évoluant toujours à bas bruit.
 
Infection survenue pendant l’hospitalisation ou dans les premiers mois après la pose.

Ce sont celles-ci que l’on appelle les infections nosocomiales.
La peau est recouverte d’environ 1000 milliards de bactéries, et tous les efforts péri-opératoires de préparation du site opératoire ne font que diminuer cette présence microbienne sans la supprimer. Quand on ouvre la peau, certains de ces germes rentrent et si les lavages et les antibiotiques donnés lors de l’intervention n’arrivent pas à les supprimer, ceux-ci peuvent être la source d’une infection.
 
Tout doit être fait pour limiter ce risque. Malheureusement cela n’est pas suffisant, ce qui explique ce taux de 1% d’infections difficilement compressible.
 
Les infections nosocomiales sont multi factorielles,
dépendant de l’environnement de l’hospitalisation, mais aussi de nombreux facteurs individuels, propres à chaque personne. Par exemple, le diabète, le surpoids, le tabagisme, l’incontinence urinaire ou fécale qui souille les pansements, le mauvais état veineux ou artériel, un mauvais état cutané (dont les plaies sur la jambe à opérer), le portage chronique de germes comme les staphylococcus aureus sont des facteurs augmentant le risque d’infection nosocomiale.
 
Infection survenue après l’intervention.
Cette infection peut aussi survenir des années après l’intervention en cas d’infection à distance de la prothèse (urinaire, pulmonaire, petite plaie « négligée « , etc…) ou même après des soins dentaires effectués sans antibiotique (pensez à en avertir votre dentiste).
 
Il vous revient d’être extrêmement vigilant
et de ne plus prendre à la légère les petits problèmes infectieux de la vie courante. Consultez plus rapidement votre médecin traitant dès les premiers signes, surtout s’il y a de la fièvre.
 
La prise en charge de l’infection est souvent du ressort des équipes spécialisées, chirurgicales et infectiologiques. Votre chirurgien peut être amené à vous transférer vers une structure spécialisée dans l’infection ostéo-articulaire complexe, le plus souvent dans un centre hospitalier universitaire.
 
Le traitement d’une prothèse infectée est complexe.

Le traitement antibiotique isolé n’a jamais guéri une infection de prothèse.
Au plus simple on peut proposer une reprise chirurgicale pour lavage et prélèvements, puis antibiothérapie au long cours (6mois). Mais le plus souvent on est obligé de retirer la prothèse, de mettre en place un fantôme de prothèse dans lequel est inclus un antibiotique, de mettre en place une antibiothérapie d’au moins 3 mois avant de proposer une repose de la prothèse.
Pendant toute la durée de l’infection, il est probable que la marche ne soit pas possible (environ 4 mois).

Cette crainte de l’infection est l’une des raisons pour laquelle la réalisation d’une chirurgie prothétique doit être mûrement réfléchie avant d’être acceptée.

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